Tuesday, March 14, 2017

Qu’est-ce vraiment que la mondialisation et qu’a-t-elle permis ?

Le terme de mondialisation fut employé pour la première fois dans les années 1930. Pourtant, depuis toujours l’homme a pratiqué naturellement et librement la mondialisation, sans même s’en rendre compte. Le commerce à l’échelle mondiale a été de tous temps une composante essentielle de la progression humaine et de la diffusion des richesses. Il reste la base de la paix entre les peuples.

Aujourd’hui, la mondialisation est la hantise de beaucoup de monde. Des syndicats qui voudraient un gouvernement mondial socialiste pour l’empêcher, des gouvernements qui ont peur de la ruine, des salariés qui y voient une menace. Tous nous voient incapables de faire face à la concurrence des pays à main d’œuvre moins coûteuse, oubliant nos forces. En réaction, tous appellent au protectionnisme.

Contrairement aux idées reçues, la mondialisation est aujourd’hui bridée par les réglementations de l’OMC remises au goût de chacun dans les pays signataires. Ce frein provoque plainte et procès pour non-respect des traités et ralentit le développement économique tout comme la créativité. De plus, tous les peuples payent par des impôts ces commissions internationales inutiles aux petites gens.

Pourtant, la mondialisation reste la seule stratégie possible pour un avenir prospère de l’humanité. Parce qu’elle est l’expression du commerce pacifique entre les peuples, la mondialisation est la meilleure des choses qui puisse se développer pour améliorer encore et encore notre quotidien. Elle passe par une libéralisation systématique de l’économie au niveau mondial. Libéralisation qui n’a besoin d’aucun système, d’aucune autorité ou machin pour lui dire comment fonctionner.

Beaucoup opposent que la mondialisation viserait l’émergence d’un gouvernement mondial qui ferait fi des pays et des peuples et mettrait à mal leur indépendance et leurs cultures. Mais si cette vue est bien celle de l’OMC et de ses organisation satellites, ce n’est pas celle des libéraux véritables. C’est là une confusion avec le mondialisme qui recherche un pouvoir mondial unique, alors que les libéraux souhaitent l’émergence de petits pays autonomes, mais en libre commerce avec les autres.

D’autres craignent qu’à brève échéance, la mondialisation conduise au désert industriel de la France. Or, en supposant que l’industrie soit encore un domaine d’avenir, s’il doit y avoir désert, seule la France en serait responsable et non le reste du monde. La complexité de ses procédures, le coût du travail qui en découle, font que la France n’a plus assez d’attrait pour les investisseurs. Ce qui a mené aux délocalisations d’entreprises, accusées. Le loup n’arrive pas de l’étranger, il est déjà dans la bergerie : il s’appelle état, syndicat, monopole, bureaucratie, anticapitalisme et nationalisme.

A l’inverse des anti-OMC, on rencontre ceux qui pensent qu’il faut un gouvernement mondial pour contrôler les multinationales, qui seraient l’expression même des maux de la mondialisation. Mais pour contrôler quoi au juste ? Les soumettre à un dictat économique est vain, car personne ne dispose de la connaissance du marché mondial, le marché est inconnaissable. Observez le libre-échange près de vous – il est partout – et constatez : aucune réglementation n’est nécessaire pour la recherche, le développement, la production et la consommation ; tout se tient sans plus de contrôle.

Une autre critique pense la mondialisation comme l’esclavage des pays en développement. Or elle est tout l’inverse, par la libéralisation des peuples et la liberté apporté dans le choix du travail, des salaires plus élevés et un meilleur niveau de vie. Deux chiffres pour conclure : en Chine, le salaire moyen était de 250 euros en 1990, au début de la mondialisation ; il est passé à 720 euros en une décennie pour être aujourd’hui à 3300 euros, soit 13 fois plus élevé en 20 ans. En Corée du Nord par contre, l’autarcie donne des salaires de 360 à 750 euros par an, pas de liberté ni choix du travail, etc.

Citations
« Comment une armée peut-elle soumettre un pays ou une ville si ce n’est en décrétant le blocus ou l’état de siège qui a justement pour fonction d’étouffer l’adversaire en interdisant les échanges, préalable nécessaire à toutes activités économiques ? » -- Jean-Louis Caccomo

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